Électrosensibilité : les courants électriques parasites ont un effet sur les animaux

Électrosensibilité

Les animaux sont beaucoup plus sensibles aux phénomènes électriques. Leur degré de susceptibilité à l’électrosensibilité est même supérieur comparé à celui de l’homme. Stress, baisse de la production, nombreux sont les impacts du courant électrique sur les animaux. Le GPSE ou groupe permanent pour la sécurité électrique en milieu agricole a affirmé que les courants parasites défavorisent la productivité en élevage.

L’électrosensibilité

Contrairement aux champs électromagnétiques émis directement, les courants parasites sont des décharges électriques qui se manifestent à l’extérieur du circuit électrique. Leur apparition dans les habitats et les infrastructures conductrices de courant électrique est souvent incontrôlée. Le sens humain ne peut percevoir cette tension alors qu’elle provoque une électrosensibilité du museau, des pieds ou des parties humides chez les animaux. En effet, ces parties sont très conductrices du courant. Toutefois, si un animal est touché par ce courant, on ne voit apparaître aucune réaction de sursaut. Selon Ondes et Prévention, les effets se manifestent par les burn-out et le dérangement. Les vaches touchées par ce courant électrique parasite sont sujettes à des tremblements, agitation, lape d’eau et nervosités. Leurs poils sont hérissés et leur consommation alimentaire est insuffisante. Elles refusent d’entrer en salle de traite, la production de lait diminue et les cellules contenues dans le lait deviennent nombreuses. Pour les porcs, les symptômes de l’électrosensibilité se manifestent par une croissance ralentie, cannibalisme, agressivité, mortinatalité et écrasement des porcelets. Des conseils pour optimiser votre état de santé, consultez le site Astuce Santé.

La tension, une génératrice de stress

Les spécialistes du bien-être animal font état du fait qu’une apparition de courant parasite fréquente pourrait être la source des problèmes sanitaires rencontrés chez les troupeaux. En effet, cette tension s’avère être le principal facteur qui empêche l’animal à synthétiser ses cellules de défense immunitaire. Une faible défense immunitaire est une source de stress et un stress chronique entraînera le mort de l’animal. Toutefois, pour remédier à cette électrosensibilité, aucun appareil ne permet encore de mesurer le stress d’un animal. Les scientifiques se basent alors sur une hypothèse que le stress est lié au taux de cortisol, une hormone du stress. Selon Céline Peudpiece, le stress augmente le taux de cortisol et le cortisol a des effets sur les leucocytes en réduisant les défenses immunitaires. Par ailleurs, lorsque les animaux sont stressés, ils utilisent leur instinct de survie en dépensant beaucoup d’énergie pour réagir à l’attaque. Cette réaction de défense empêchera l’organisme de lutter contre les bactéries. Si ces courants parasites sont localisés dans les infrastructures, ils ne font qu’accentuer les effets du stress et de la fatigue immunitaire. Ils engendreront une sorte de burn-out ou une vibration prolongée du corps qui entraînera son épuisement.

Les seuils relatifs à l’apparition des phénomènes électriques

La majorité des animaux ne résistent pas aux ondes électriques. Le seuil de perception de ces courants parasites est variable selon la résistance corporelle des espèces. À chaque animal sujet à une électrosensibilité est associé un seuil de perturbation. Cette mesure exprime le degré de tolérance de l’animal à une souffrance.

Le seuil de nocivité décrit l’intensité de l’agent du stress ou du stimulus qui est ici le courant parasite. Ce seuil est également variable selon les espèces. Il en va de même sur les effets de cette nocivité sur l’organisme. Dans le cas où ce seuil est élevé, les ondes et courants magnétiques sont supposés comme les principaux générateurs de stress chez les animaux.

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